Ira ou ira pas?
Un petit chien habille en samourai, des choregraphies mangasques, quelques geishas a la toilette impeccable, des magasins d eventail, et beaucoup, beaucoup de cerisiers en fleurs penches sur les canaux, une glace au tofu. A nous Kyoto, a nous le Japon, grandeur nature !
Le 3 avril au matin, l employe de air india regarde nos papiers d un aire dubitatif. Apres une longue pause d indecision, elle apostrophe son collegue qui nous a recu trois jours plus tot et qui semble, malgre ou peut etre a cause des evenements precedents, avoir pour nous un peu de sympathie. Cela n y change rien. Quelque chose ne va pas, nous en sommes desormais certains.
Avons-nous paye deja pour notre reservation de ferry Japon-Chine ?
Elle nous tend le papier que nous avons si difficilement obtenu comme preuve de notre volonte de quitter le territoire nippon (mais c est bien plus notre desir d y entrer qui se manifeste).
- Non, nous n avons pas encore paye. Ce n est pas possible.
Nous nous reprenons.
- Nous avons les moyens, mais on ne peut pas payer en ligne.
Nous etions presque surs que ce papier parfaitement presente avec logo de la compagnie, numeros de passeports et de reservations conviendrait, mais l employe nous demande de nous asseoir un peu plus loin le temps de consulter sa superieure.
Longue attente. Quelqu un vient. Nous recommencons le numero ou nous demontrons que nous sommes determines a partir un jour de l archipel : les billets de ferry, notre visa pour le retour en Chine dont nous nous sommes heureusement occupe a notre arrivee sur HK, notre discours comme quoi nous sommes super riches. Il nous faut d ailleurs montrer nos cartes de credit.
Finalement, on nous tend un papier. Belle infamie de air india qui accepte de nous conduire jusqu a bon aeroport et puis basta. Nous sommes informes qu en cas de pb avec le service d immigration ils s en laveront les mains. Bon, apres tout. Mais tout de meme, ca n augure rien de bon pour notre arrivee au Kansai international airport et nous ne pouvons pas trop nous permettre de perdre des heures dans des bureaux, ou bien d etre reconduit a HK par notre propres moyens.
Tout se finit par un bain. Nous passons les formalites admistratives sans anicroche et aboutissons a 18h dans un ryokan. C est magique. Nous plongeons dans le delicieux bain bouillant. Je souris a chaque fois que je vois un cerisier fleuri. Il y a en a partout.
Voila donc coment prend fin notre episode hong kongais. Avec pas mal de stress : d'abord, on embarque sans svoir si on pourra passer les services d'immigration (le papier que nous sommes obliges de signer stipule que notre dossier est incomplet), ensuite, je vous epargne la description de l'avion, une piece de musee, l'aterrissage...
Enfin, quand on arrive aux services d'immigration tant redoutes, on ne deamde rien, niet, nada. Parano air India? Il faut croire
Ah, et pour les profs d'histoire geo, l'arrivee a l'aeroport international du Kansai permet de voir de ses propres yeux le littoral industrialo-portuaire de Kobe, le meme exacatement, avec ses polders et tout, trop chouette.
Le bus aque nous prenons pour rejoindre Kyoto nous dit tout de suite que nou avons change de pays. D'abord, c'est beaucopu plus cher. Ensuite, il est tellement moderne que j'aurais prefere voler a son bord plutot que dans l'antiquite d'air India. Il y a meme des toilettes pour 1h15 de route alors que nous n'en n'avons pas eu pour nos 12 et meme 24h de trajet...
Voila donc notre troisieme jour au Japon qui s'acheve. Nous avons commence par l'ouest de la ville, puis le centre et aujourd'hui l'ouest. Des temples, des jardins, des rues pittoresques longees de cerisiers en fleurs, des femmes en kimono... Anami!
Sans parler du ryokan ou nous logeons. Un peu excentre mais ces auberges traditionnelles sont superbes : jardin japonais, tatami et futon a meme le sol, et les bains... J'adooooooooooooooore le Japon.
Sans parler non plus de la gentillesse des gens.
Ca commence tres bien. On part le 8 pour le sud.