Beijing et apres

Publié le par simon et claire

 

Nous sommes arrives a Pekin apres un petit tour en train sans places assisies, une fois n'est pas coutume, mais pour une fois, c'est un peu plus classe, un peu moins bonde, un peu plus dans nos normes, comme un pont jete entre la Chine perdue et la capitale. Du coup on assiste a des scenes curieuses qui illustrent cette idee d'entre deux-mondes, comme ce chinois tres classe, costume, petite lunettes carres prenant la peine de mettre un petit sac plastique avant de s'assoir par terre, qui soudain se racle la gorge avec ce bruit immonde si classique ici mais inimmitable (croyez-moi, on a essaye), et crache... dans un petit mouchoir en papier. C'est touchant

Bref, nous voici dans la capitale et croyez le ou non, un ciel d'un bleu magnifique nous attend. La lumiere est bonne, quelques nuages aux formes etranges, une purete qui permet de voir au loin les montagnes... Nous qui nous attendions a un ciel gris de pollution, on part tout de suite a l'assaut de la ville : hutongs, tours du tambour et de la cloche et escalade de la colline qui surplombe la cite intredite pour de jolies photos au soleil declinant. La classe! La guesthouse ou nous logeons est de plus tres sympa, tout va bien. Le lendemain, tandis que Simon va peindre de son cote (pas tres content du papier qu'il a achete au Japon), je me rends a la cite intredite. C'est superbe : les premiers batiments sont majestueux mais j'aime encore plus toutes ces petites alles et ces petits temples ou l'on peut se perdre sur les cotes. C'est tres agreable et on oublie meme la foule qui ne cesse pourtant de grossir. Il faut jouer des coudes pour sortir ; difficile de profiter de la quietude du dernier jardin, tant pis. L'apres midi est consacre au fameux "et apres ?" (le truc qui ne nous manquera pas a notre retour je pense). Nous avons un programme et projetons de nous rendre a Xi'an. Mais les trains sont pleins. Il faut donc se rendre a la gare routiere : un metro, un autre, un taxi et la gare, glauque. On prend nos billets pour samedi soir sans comprendre si les "13h" que la caissiere finit par nous ecrire sur un bout de papier est le temps de parcourt ou l'heure d'arrivee... Bon, ca c'est fait et tant pis si le taxi sur le chemin du retour se trompe de destination ce qui double le temps de trajet et le prix (enfin, on est a Pekin, ca reste donc tres abordable).

On avait tellement ete ebloui par la Grande Muraille qu'on decide d'y retourner le lendemain. La section la plus vue, la plus touristique, la plus photographiee : badalin. Pourquoi la? Parce ce que tres accessible (une fois qu'on est dans le bon bus s'entend), tres beau avec ces gros blocs de roches et parce que voir ce cote hyper touristique a la chinoise nous titille un peu. Une fois sur place, toutes nos attentes sont satisfaites : le cote nord est noir de monde, des attractions touristiques, les blocs et la beaute des paysages. On a meme des bonus : la muraille ici s'etend vraiment tres loin (dommage, il y a un peu de brumes) et on peut la parcourir sur des kilometres. On doit se restreindre car n'etant pas au courant, nous n'avons pas de ravitaillement et je suis en tongs casses. Mais c'est vraiment super! J'adoooooooooooore la grande muraille!

Simon retente une aquarelle et va, l'apres midi meme, acheter du nouveau papier.

Le lendemain, c'est le jour du depart. On se rend le matin au palais d'ete mais le coeur n'y est pas. J'admire vraiment les gens qui font de longs voyages. Pour ma part, je me lasse des temples, la lumiere n'est pas belle, c'est pleins de touristes. On le fait comme une obligation, comme un must have done en Chine, et pourtant, le coeur n'y est pas. Alors Xi'an : des temples, une armee de terre cuite qui doit etre magnifique mais dans un hangar, juste pour prendre une photo? Bien sur il y a les montagnes dont Line parle dans son commentaire mais nous n'avons pas prevu de rester si longtemps sur place. Et puis, il y a les transports: 13h pour y aller (?), et 26 pour rejoindre l'etape suivante. On reflechit, au bord de la crise de nerf, plus tres surs de vouloir continuer... Et puis la solution aparait d'elle-meme : on saute Xi'an (apres tout on saute bien l'expo universelle) et on va direct a Dunhuang. Aussitot dit, aussitot fait : on va acheter nos billets pour le lendemain matin, reservons une nuit de plus a notre hotel et tout va bien.

Le soir, on tente meme de prendre nos billets de retour et lancons une recherche kashgar paris sur govoyages. Il nous trouve un truc tres bien mais n'a pas les memes propositions pour 1 voyageur et pour 2. Bon, on fera donc un par un. Simon d'abord, pas de souci. Puis moi. Ca ne marche pas. Probleme. On verifie le billet de Simon. Ca reservation fait etat d'un Urumqi Paris, ce qui n'est pas ce que nous avons demande ou ce qu'il y avait sur le site. On est deg'. On tente a l'heure actuelle d'annuler ce billet. Finalement, on fera ca a l'arrache, il y aura de la place sans probleme.

Mais les aventures ne s'arretent pas la. Notre bonne humeur si, surtout que le reveil a 5h du mat le lendemain ne nous met pas en joie. Surtout, c'est la lenteur du metro qui nous exaspere et on se demande serieusement si on va avoir notre avion. On se demande meme ce qu'on ferait alors... Rentrer? Comme un echec mais l'avion part  dans moins d'une heure et nous ne sommes toujours pas arrives. Quand enfin les portes de la rame s'ouvrent, tres lentement, on se jete or du train et courons vers l'enregistrement dont nous prenons les references au vol. Il y a du monde, c'est en vrac tous les vols interieurs par air china. Merde. Simon se renseigne et nous trouve d'autres guichets... Moral de cette histoire : on peut enregistrer a une demi heure du depart. Mais ce n'est pas fini. Reste a esperer que les formalites ne vont pas durer trop longtemps et que la porte d'embarquement n'est pas trop loin.

Bien installe dans notre avion, admirant le desert de Gobi qui s'etale sous nos pieds, le moral etant a nouveau aussi bon que la meteo, on rigole de cette aventure. Dunhuang donc, une oasis dans le desert, dans le nord de la province du Ganshu. Petite promenade et grosse sieste. Je book un tour pour demain tandis que Simon passera sa journee a essayer son nouveau papier.

 

Publié dans chine le retour

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L
<br /> Au Québec, on chante: Bonne fête, Simooon, bonne fête Simon, bonne fête, bonne fêteuuuuh, bonne fête Simon! Bises à tous les deux<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Bon Simon doit dormir mais je n'hésites pas à lui souhaiter même tard le bonjour un super anniversaire Des millions de bisous<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Claire, je comprends bien tout ce que tu veux dire, c'est pas facile à Chinaland !!!! bisou, courage et bon anniversaire à toi Simon.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Puisqu'on ne sait pas quand vous vous reconnecterez et que Simon n'est pas fichu d'avoir un mur Facebook comme tout le monde, le rétrograde (;-)), profitons-en pour lui rappeler que ce n'est pas<br /> parce qu'il est loin qu'il ne vieillit pas. Par conséquent, il n'y a pas de raison pour qu'il ne se prenne pas lui aussi une année dans la tête, comme nous tous. Non mais.<br /> <br /> Ah oui: bon anniversaire, donc.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Je renvoie ce message car je crois que le précédent a foiré, très bon anniversaire à Simon quelquesoit sa date d'anniversaire. Bisous à vous deux<br /> <br /> <br />
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